Belize

Belize ? Quoi qu’est-ce ?

Quand je parlais autour de moi de mon départ pour le Bélize, beaucoup se demandait où est ce que c’était et ne connaissait pas du tout. Alors petite explication géographico-historique.

Le Belize est un Etat d’Amérique centrale frontalier du Mexique et du Guatemala, situé sur la la côte Est du Yucatan, à l’Ouest de la baie du Honduras; 22 966 km²; 385 854 habitants (2018). La frontière ressemble à une ligne droite car elle est située sur le méridien 89°.

Les premiers habitants du Belize furent les Mayas, dont la présence sur le territoire dès la première moitié du Ier millénaire est attestée par des vestiges archéologiques et dont les cités-états ont décliné vers la fin du premier millénaire.

Les colons espagnols, déçus par l’absence de minerai au Belize, ont rapidement négligé la région; ce furent les Britanniques qui s’y établirent, au XVIIe siècle, et fondèrent des exploitations forestières, elle porta alors le nom de Honduras Britannique jusqu’en 1973. Les îles situées au large des côtes du Belize (les cayes) servirent de base aux pirates britanniques qui attendaient le passage des bateaux espagnols chargés de trésors.
En même temps, les britanniques introduisirent pour la première fois des esclaves africains sur le territoire.

Les frontières ont été fixées par le traité du 30 avril 1859 à la suite de réclamations des Etats américains. Le Guatemala n’a cessé depuis de revendiquer sa souveraineté sur le pays, qui a pris le nom de Belize à partir de 1973.
L’indépendance, en question à partir des années 1950, a finalement été accordée en 1981, mais le différend avec le Guatemala a persisté. Depuis la reconnaissance officielle du Belize en 1992, le pays a diminué en intensité sans disparaître complètement; des disputes territoriales existent également avec le Honduras.

L’anglais est la langue officielle du Belize, ainsi que la langue la plus parlée. Toutefois, selon le recensement de 2010, seulement 63 % des Béliziens sont capables de tenir une conversation en anglais.
56,6 % des habitants sont par ailleurs capables de tenir une conversation en espagnol1 et 44,6 % peuvent le faire en kriol.

En ce qui concerne la monnaie, il est possible de payer en Dollars US ($US) ou Dollars Bélizien ($BZ). 1 $US = 2 $BZ à peu près.

Vol Paris – Belize

Au début de mon projet, ma première destination devait être le Guatemala. Donc j’ai fait des recherches Paris – Guatemala. Les prix proposés atteignaient vite les 900€ et j’ai trouvé ça un peu cher. Après en lisant des blogs, je suis tombé sur des voyageurs qui parlaient du Bélize, juste à coté. Quitte à atterrir en Amérique Centrale à moindre coût, autant tenter un pays voisin.

Alors tout comme le Guatemala, il n’y a pas de vol direct entre Paris et le Belize. Pour mes premières recherches avec SkyScanner, j’avais trouvé des vols avec une escale à Madrid, les prix se sont vite envolés j’ai donc laissé tombé. Ensuite le site m’a proposé un trajet avec une escale (ou plusieurs) aux USA. Un peu moins cher mais les prix ont vite changé aussi en quelques jours. J’ai regardé les compagnies proposées et je suis allé directement sur leur site.

Au final j’ai pris un vol pour Fort Lauderdale par Norwegian (en liquidation judiciaire mais j’ai tenté le coup quand même) 500,20€, puis un vol Southwest, 102,70$ directement sur leur site respectif. Étant donné qu’il y avait plus de 16h d’escale, j’ai pris une nuit en AirBnb, 27€, à Miami pas très loin de l’aéroport. Au départ je pensais même prendre deux nuits et visiter Miami. Mais comme les prix changent pile 1 mois à l’avance, les plans ont changé et j’ai fait seulement une nuit. Donc ne pas hésiter à rester en escale plus longtemps, cela permet de se reposer, ne pas dormir à l’aéroport et Vol + Nuit + Vol cela peut revenir moins cher que des directs ou escales plus courtes.
La seule contrainte supplémentaire est qu’il faut faire son ESTA pour poser le pied aux USA. que ce soit pour une escale d’une heure ou de plusieurs jours (14$).

Pour l’anecdote, au comptoir de Roissy, le mec à l’enregistrement ne connaissaient pas le Bélize :
– Après Miami vous partez où ?
– Bélize.
– Non mais quel pays ?
– Euh … Bah le Bélize.
– Ah ! Je connais pas.

Après il commence à me demander mon billet de retour. J’ai eu peur de ne pas pouvoir partir, mais après vérification, le Bélize ne fait pas parti de la liste des pays où les USA demandent un billet retour. Ouf !!

Fort Lauderdale

Quand je suis allé à New York et en Californie, le passage de la douane fut plus compliqué. Cela ressemblait à un interrogatoire poussé. Ici, j’ai été agréablement surpris, une seule question et basta. Sans doute parce que c’était une petite escale et que je repartais le lendemain.

J’ai aussi eu un peu peur car je ne retrouvais pas ma valise. Mon backpack enveloppé a atterri dans les bagages hors normes avec les poussettes et autres. Seconde frayeur en 24h, ça commence bien.

Pour naviguer dans Miami, l’utilisation de Uber ou Lyft fonctionne très bien et les prix sont raisonnables.

Bélize City – Jour 1, 2 et 3

Trajet Aéroport – Belize City

Pour rejoindre le centre ville à partir de l’aéroport, il n’y a que des taxis. Ils attendent à la sortie et proposent tous le tarif de 25$ US par taxi.
Il est possible de rejoindre la route principale, la Northern Highway, pour récupérer un bus. Cependant il faut faire plus de 2km à pied avec sa valise.
Sinon il est possible de trouver d’autres touristes pour partager les frais de taxi. Nous étions moi, un autre français rencontré dans la file d’attente de l’immigration, et une norvégienne. Trois taxis nous ont dit non. 2 personnes oui, mais pas 3. Finalement un « faux » taxi nous a prit pour 10 $US chacun, il avait besoin d’argent.

Belize City

Pour commencer mon périple j’ai pensé bon de prendre 3 nuits à Bélize City pour découvrir la ville et ses alentours. En fait la ville en elle même se fait une demi journée. Et pour le reste il vaut mieux loger dans les villes proches pour visiter.

Premier jour

Étant arriver début d’après midi, je suis resté posé pour commencer à récupérer du jet lag. J’ai juste été m’acheter de l’eau au magasin du coin et tenté de récupérer de l’argent.

Deuxième jour

Visite de la ville et récupération d’informations sur les tours operators et autres transports le matin. Il est facile de se déplacer, beaucoup de bus passent sur la grosse avenue et nous déposent au centre de bus. La contrôleuse n’a pas de monnaie, trajet gratuit (1,5 $BZ sinon).

Petit marché local juste à coté. Je m’y balade, Weed or ganja, Bro !!  Hmmm non merci. Une banane ça ira très bien.
Le centre de tourisme (Belize Tourism Board) ne se trouve pas très loin. J’y récupère une carte, un guide et deux trois infos. Le walking tour est très rapide, une quinzaine de point d’intérêt et c’est tout.
Au delà du pont, se trouvent les cruises operators : Ocean Ferry et Water Taxi. Ils permettent d’aller sur les iles, à San Pedro, Caye Caulker et autres. J’en prendrai un pour Caye Caulker.

Un peu plus loin on peut trouver des tours operators, ils sont faciles à reconnaitre, ils ont tous des T-Shirts oranges et vous accostent rapidement. Après en avoir questionné deux, trois sur les prix pour aller voir les sites mayas, un mec tout seul ça coûte une blinde. Au moins 100$US. J’oublie. Il y a aussi un centre touristique avec pleins de boutique mais il est nécessaire d’aller faire une carte pour pouvoir rentrer. Pour cela il faut un « ID » valide. Je n’ai pas tenté avec ma copie de passeport.

Niveau restauration j’ai trouvé la ville plutôt pauvre. Très peu de restaurants, et le peu qui existe n’est pas du tout attirant. Même pour les locaux, il n’y a pas grand chose. J’ai tenté le burger du coin qui est bien passé (9,25 $BZ)

Découverte des premières averses tropicales. Cela ne dure pas longtemps mais mieux vaut ne pas se trouver dessous. Au moins 5 à 6 dans la journée.

Au final, pour ce réveillon, météo trop humide, loin du centre, ça sera burger de la guest house en guise de repas puis dodo à 22h. Mais bon j’ai passé une partie de la soirée en Visio avec les frenchies pour leur souhaiter la bonne année.

Troisième jour

J’ai tenté d’envoyer des mails la veille pour aller faire la visite du temple Lamanai. Pas de réponse. Du coup ce matin j’essaye de prendre un bus direction Orange Walk pour arriver au départ des excursions. Au final, choux blanc, rien pour moi, c’est jour de l’an, retour à la guest et repos again.

Caye Caulker

Trajet

Levé tôt pour prendre un bus direction le terminal pour ensuite se diriger vers la station de bateau taxi. Pour aller à Caye Caulker il y a deux stations de bateau taxi, : Ocean Ferry et Water Taxi. Tous les deux proposent des allers simples ou des allers retours (Round Trip). Ocean ferry étant à 25$US (28$US pour l’autre) et plus près, je choisis celui là.

En chemin, un mec m’accoste et me dit qu’il a un bon plan pour le bateau taxi. Il a un TShirt vert avec le logo de l’autre compagnie (Belize Water Taxi). Je lui demande comment cela fonctionne. C’est un coupon de réduction qui permet de payer 27 $BZ au lieu de 28 $US, en gros, moitié prix. Méfiant quand même, je lui dit ok et lui demande de m’accompagner jusqu’à la station. Il va jusqu’à la caisse avec moi et je paye bien le prix indiqué sur le coupon. Youpi !!
Pour infos le retour est valable 3 mois après l’achat.

Ces mecs en vert se trouvent à la station de bus, dans la rue qui mènent à la station donc n’hésitez pas à vous laisser aborder, ce n’est pas une arnaque.

Il faut à peu près 45 min de bateau pour arriver sur l’ile. Et sur place l’ambiance change de Belize City. C’est très coloré, des docks et bateaux partout, des touristes en maillot de bain qui déambulent dans les rues, des restaurants, bars et des tours opérateurs un peu partout. L’avantage de l’ile est qu’il n’y a aucune voiture, seuls sont autorisés vélos et voitures de golf. Vu que l’ile n’est pas grande, même les locaux utilisent ces moyens de locomotions.

Visite de l’ile

La guest house n’est pas loin, très colorée aussi. J’y rencontre des français qui partent faire du snorkeling en bateau avec un des opérateurs de l’ile. Moi je pars faire le tour de l’ile à pied.

Je commence par le bout de la rue, et gros coup de chance, je tombe par hasard sur une des particularités touristique de l’ile, une réserve de Tarpon, un très gros poisson connu au Bélize. Ici il est protégé et ils sont nourris devant les touristes. Une d’elle a failli se faire gober sa GoPro en voulant les filmer de trop près.

Je continue ensuite direction le sud de l’ile. Le sud est très différent du nord, beaucoup moins touristique et aménagé, les deux parties sont délimitées par l’aérodrome. D’ailleurs beaucoup de propriétés et de terrains sont à vendre. C’est plus sauvage, plus marécageux, des mangroves tout le long et donc pas de plage.

Les locaux vivent plutôt dans les terres et vers l’aérodrome qu’au bord de plages réservées aux hôtels et restaurants. Cependant il n’y a pas vraiment de grande plage. Il y a seulement de petits accès entre chaque ponton où il est possible d’aller pour se baigner. Il faut oublier les longs bancs de sable fin, il n’y en a pas. Le coin à la mode c’est le Splitz, au Lazy Lizard tout au nord. Pas de sable, mais un bar branché avec musique toute la journée, avec accès à la mer, un plongeoir et des transats pour faire bronzette. C’est ici aussi qu’on peut s’offrir des cours de kit surf car peu de profondeur. Le soir c’est ici aussi qu’on peut admirer le coucher de soleil.

Si vous voulez de la tranquillité, lors de mon tour de l’ile, j’ai repéré un spot où seuls ceux qui font le tour de l’ile y passent. C’est à 30 min de marche mais au moins c’est calme, sauf quand un avion décolle ou atterri, mais c’est rare. Pour mon dernier jour je voulais y faire une petite méditation au couché du soleil, j’y suis resté l’après midi et au final il s’est mis à pleuvoir, j’ai galéré 20 min à tenter de retrouver une chaussure dans l’eau qui s’était envolée au vent, et rentré sous la pluie à pied. Snif !!

Snorkeling et Plongée

La barrière de corail méso-américaine est la plus grande barrière de corail de l’hémisphère nord et occidental, couvrant 185 miles des eaux turquoises du Belize. Elle arrive en seconde position après celle d’Australie. Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1996, grâce à son développement complexe et ses habitats intriqués, la barrière de corail fournit un équilibre crucial au sein du système marin mésoaméricain. Explorez la barrière de corail, les atolls et plus de 400 (plage de sable blanc); franges et patchs récifs; plus de 100 espèces de coraux, des centaines d’espèces de poissons et une variété abondante d’autres espèces marines

Cette barrière de corail en fait une ressource inestimable pour le peuple Bélizien. D’une part les locaux en vivent grâce à la pêche. Pour les amateurs de poissons et de fruits de mer, les restaurants des iles proposent un vaste panel de choix, on trouvent partout des langoustes grillées au barbecue pour moins de 20€. Ensuite pour les amateurs de plongée, le récif possèdent de nombreux coraux et viviers de poissons à voir et de nombreux tours opérateurs proposent des visites guidées. Il y en a pour tous les styles et durées, de la journée complète (10h – 16h), à la demi journée, voir même sur plusieurs jours. Si vous avez les moyens ou voulez en avoir plein les yeux, vous pouvez vous offrir un tour pour aller observer « the great blue hole », un cénote de 300m, en avion ou hélicoptère (environ 400 $US) ou aller y plonger.

La plupart des tours s’accordent et se ressemblent. Pour 65$US la journée, on vous emmène voir les raies, les requins et les tortues. Ils vous appâtent souvent avec les lamantins (« Manatee »), mais c’est un gros coup de chance si vous tomber dessus. Matériel, eau et repas compris, soit sur le bateau ou comme moi dans un restaurant à San Pedro, et pour gouter un gros plateau de fruits.

Comme opérateurs qui avaient l’air bien je peux vous conseiller Caveman Snorkeling Tour, Raggamuffin Tour, ou Tsunami Aventure, au final j’ai discuté avec les français qui m’ont parlé de l’agence qu’ils ont choisi, Anda de Wata Tours, comme quoi ils n’étaient pas nombreux dans le bateau, 5 ou 6 je crois, j’ai trouvé l’argument intéressant par rapport aux autres qui partent à trois bateau parfois, ils fournissent des photos des plongées gratuitement, et on mange dans un restaurant à San Pédro, pas sur le bateau, on peut ainsi voir la ville aussi. Et puis le staff était vraiment cool.

Le lendemain je fus un peu déçu qu’on se retrouve à 15 dans le bateau, pas de bol pour moi, mais dans l’ensemble l’excursion fut très agréable. Si vous venez pour peu de temps, venez avec votre matériel de snorkeling, genre le masque de plongée décathlon. Est ce que c’est à cause de ma barbe ou leur matériel, mais j’étais en train de vider l’eau toutes les 5 minutes, c’est pas agréable pour profiter de la plongée. Et j’ai peut être les doigts de pied tordus car les palmes m’ont abimées un doigt de pied, une belle ampoule.

Au différents arrêts on voit vraiment plein de choses. Entre les récifs et les beaux coraux, on voit les raies nagées et des gros poissons à cotés de nous, comme des barracudas. Au stop pour les requins, ils ont jetés à manger pour les attirer. Ce sont des requins inoffensifs car ils n’ont pas de dents, on risque rien, mais faut pas les chercher non plus. Raies et autres poisons étaient de la partie aussi. Pour la tortue ce fut plus difficile. On n’en a vu qu’une et faut pas la pourchasser sinon elle s’enfuit. Elles ne sont pas faciles à trouver. Pas de lamantins pour nous cette fois ci. Une belle expérience à faire. De toute façon sur l’ile il n’y a pas grand chose d’autre à faire.

Placencia

Trajet

Placencia est une ville qui se trouve au sud du Bélize. Les photos sur le net semblent attirantes.
Pour s’y rendre il faut déjà revenir sur Bélize City. Le premier bateau est à 6h30, un peu trop tôt. Le second à 7h puis 8h. Je vise celui de 8h.
Il faut ensuite se rendre à la station de bus pour trouver un bus qui va à Placencia.
C’est dimanche, il n’y en a pas beaucoup. De plus, les employés ne sont pas très causants. Je demande, il me dit qu’il y a un bus pour Placencia à 10h. Ok je vais attendre.

Vers 10h un bus arrivent mais n’indique pas Placencia. Je demande à d’autres gens, ils me disent qu’il faut prendre ce bus, descendre à Dangriga et prendre le bus pour Placencia là bas. C’est parti (12 $BZ le trajet)

Après plus de 2h de trajet, arrivé à Dangriga, les fesses en feu, faut dire que leur bus ne sont pas très confortables à la longue. J’aurai pu descendre à la pause à Belmopan mais si tu descends, que tu es seul, t’es pas sur de retrouver ta place.

A Dangriga, on me dit que le prochain bus pour Placencia est à 18h !! Mais que pour y aller plus rapidement, je dois rester dans le même bus jusqu’à Independence et prendre un bateau taxi jusqu’à Placencia. Je préfère cette solution, je ne vais pas attendre 5h ici (8$BZ supplémentaire)

A Independence, il faut marcher quasiment 2 km pour arriver au bateau taxi, j’y vais avec un couple d’américain qui ne voulait pas attendre non plus.

On arrive, le bateau qui part est plein, on doit attendre 1h15 le suivant. C’est pas de chance encore une fois. Dans l’attente je fais la connaissance de jeunes enfants qui jouent aux dames, j’en profite pour faire 2 parties avec eux. J’ai appris qu’il y avait les règles espagnoles et les règles anglaises, j’irai étudier la question car je n’ai pas les mêmes règles qu’eux. J’ai joué avec leurs règles locales.

Ça va la guest house n’est pas très loin de la station de bateau. Peu de marche.
Le trajet m’aura pris quasiment toute la journée, je ne m’y attendais pas.
Je finirai la journée par faire de petites courses de quoi me cuisiner un poulet coco local.

Visite de la ville

Placencia est une longue péninsule qui longe la cote. Et contrairement à Caye Caulker, il y a de vraies et longues plages de sable. Le centre ville est moins animé et fait moins touristique. On y trouve quand même des tours opérateurs mais ils sont plus étalés et beaucoup moins de bar.

La visite va se limiter à marcher le long de la plage jusqu’à l’aérodrome puis redescendre par la route principale. Rien d’extraordinaire. J’ai hésité à louer un vélo pour monter plus haut dans la presqu’ile mais au final je suis rentré en prenant au passage des tacos mexicains.

L’avantage de la guest house est qu’elle propose gratuitement des kayaks, du coup avec un canadien de la guest, on a fait un tour de Placencia Caye qui se trouve juste en face puis baignade.

Tout comme à Caye Caulker, la plupart des choses à faire sont payantes. M’étant déjà offert mon tour de snorkeling, je n’ai pas réitéré la même expérience ici. De plus le temps est gris et au vu des retours à la guest, il aurait même plu au large. Du coup pas de regrets.

Les choses à voir ici sont Silk Caye et Laughing Bird Caye. Deux petites iles protégées où l’eau est très claire pour le snorkeling.

On peut aussi aller naviger sur la Monkey River et de visiter la ville.

Possibilité d’aller voir les sites mayas de Nim Li Punit et Lubaantun, mais pour cela il faut une voiture. En taxi c’est possible mais cher. Possible aussi en prenant le chemin inverse de mon arrivé par le bateau taxi puis le bus vers le sud à partir de Independence mais les horaires sont incertains autant pour l’aller que pour le retour.

Dans tous les cas, ces activités sont proposées en moyenne pour 100$US chacune.

C’est plus une ville « balnéaire » où les plages sont agréable pour poser sa serviette et le farniente au soleil.

Hopkins

Trajet

Pour aller à Hopkins de Placencia, deux possibilités, soit partir tôt et refaire le trajet inverse, c’est à dire prendre le bateau de Hokey Pokey jusqu’à Independence puis prendre le bus au terminal et remonter jusqu’à l’embranchement de Hopkins. Mais dans ce cas il faudra prendre un taxi à l’embranchement pour aller jusque dans la ville car c’est plutôt loin. Sinon attendre le bus de 10H30 (suivant à 12h15) qui part de Placencia et qui va directement à Hopkins pour seulement 7$Bz, ce que j’ai fait. Un peu plus d’une heure de trajet, on perd une matinée, mais au moins on arrive à destination sans changer de transport.

Visite de la ville

Pour visiter la ville le plus simple est de louer un vélo, demi journée (15$Bz) ou Journée (20$BZ) comme vous voulez. A pied c’est possible aussi pour prendre son temps et marcher sur la plage.

La ville est constituée de deux axes au nord et d’un axe principale au sud qui sont censés être en « One Way ». Sauf que dans le sud, l’autre sens n’est pas bitumé, du coup le sens unique se transforme en double sens et faut faire attention quand on l’emprunte.

Le village d’Hopkins est intéressant et connu pour être la ville historique du peuple Garifuna, des descendants des anciens esclaves africains travaillant dans les anciennes plantations et amenés par les Colons. Le 19 Novembre il y a leur journée nationale où ils font la fête. Leur culture est représentée par la musique, la danse, vêtements traditionnels et la nourriture. Il y a même une école de musique pour apprendre le Djembe. J’ai pu assister à une représentation dans un bar le premier soir.

On peut trouver toute sorte de logements, de restaurants sur la route où au bord de la plage.

Par contre le plus choquant, est que si on va voir vraiment tout au sud de la ville, au bout de la péninsule, on arrive dans des quartiers très riches, avec des villas hors du commun. De grandes maisons avec des garages à bateaux et/ou yachts qui ont accès sur la mer. Une grande marina est d’ailleurs en construction actuellement à l’extrémité. J’ai même pas pu y passer à vélo. Et là rien à voir avec le peuple Garifuna, ce sont de riches américains qui vivent ici. Villa à louer ou maisons de vacances sans doute.

Les activités proposées par la ville sont moindre par rapport à ce que j’ai pu trouver dans les précédentes. Il y a beaucoup moins de tours opérateurs. Le snorkeling est rarement proposé. Ici c’est plutôt la découverte de la nature et des parcs avoisinants.

Il y a deux parcs, le Cockscomb Wildlife Basin Sanctuary and Jaguar Preserve, et le Mayflower Bocawina National Parc. Ils se situent à 20/25 km à peu près de distance d’Hopkins respectivement au sud et au nord. Pour y aller c’est soit tour opérateur soit taxi moyennant 100$US. Ces parcs ont l’avantage de pouvoir être fait en autonomie. Dommage que du coup le taxi coute si cher. On peut réduire le prix jusqu’à 40$US si on partage le taxi mais je n’ai trouvé personne. Au final, j’ai pris mon courage à deux pieds et j’ai pédalé jusqu’au parc.

Cockscomb Wildlife Basin Sanctuary

Levé a 6h15, sac à dos prêt, contenant pique nique, affaires de pluie, bâtons de marche, je décolle à 6h45. Faut tout d’abord savoir qu’ici les vélos n’ont pas de vitesses, pas de freins, c’est du retro pédalage, et la selle est basse. La mission quoi. Et c’est parti pour 25 km.

J’ai mis 1h15 pour aller jusqu’au Maya Center, la route est plate, praticable et peu de circulation. Je suis bien tombé car je suis arrivé à 8h, pile quand le centre ouvre. L’arrêt est obligatoire car c’est là qu’on achète le billet d’entrée.

C’est là que cela se complique, la route devient un chemin de terre plein de cailloux et vallonné. J’ai mis une heure pour rejoindre le centre. Autant dire que les montées, c’est à pieds qu’il faut les faire. Petit coup de peur en chemin quand j’ai entendu des cris, on aurait dit le cri d’un T-Rex, bienvenue à Jurassic Park. Je vais découvrir plus tard que ce sont les cris des singes. Arrivé en haut, un garde forestier m’explique les différents parcours de la carte qu’il est possible et autorisés de faire.

Possibilité de faire de la balade nature à la recherche des jaguars cachés et autres animaux, rien à craindre, de faire de la bouée sur la rivière (moyennant 15$BZ), d’aller voir les cascades et de s’y baigner, et d’aller voir la carcasse d’un vieil avion qui s’est craché dans la foret.

Durant ma balade j’ai pu croiser un signe hurleur, un des fameux qui font un cri bizarre, un phacochère, qui a surgi du bois et qui a traversé la route devant moi, des sortes de lémurien noir, et des oiseaux colorés, pas de jaguar, snif !!

J’ai aussi fait l’ascension du Ben’s Bluff, avec au passage une des petites cascades, la vue en haut est plutôt sympa. La grosse difficulté fut l’arrivée de la pluie au milieu de la randonnée, des trombes d’eau qui ont fait que j’ai du ralentir, voir m’arrêter pour ne pas être trop trempé.

De ce fait, je n’ai pas fait l’autre randonnée pour aller voir les deux autres cascades et point de vue. J’ai du pensé au chemin du retour. La même que le matin, la pluie et vent en plus. Et me voilà reparti sur terrain détrempé. Pas un touriste en pick up ne se serait arrêté pour me charger à l’arrière. En même temps j’étais trempé et plein de boue. La douche fut une belle récompense à l’arrivée, malgré le fait de nettoyer toutes les affaires.

50 km en 4h30 de vélo, 10 km en 4h de marche, la journée fut éprouvante mais agréable malgré tout.

San Ignacio

Trajet

Il n’y a pas de bus pour rejoindre San Ignacio directement à partir d’Hopkins. Il faut d’abord rejoindre Dangriga, de là, rejoindre Belmopan pour faire un changement de bus pour San Ignacio.

Les premiers bus sont vers 7h30, 8h. Sinon il faut attendre le bus de 11h45 en provenance de Placiencia. Ce que j’ai fait. A peu près 3h30 pour rejoindre San Ignacio.

Visite de la Ville

La ville est plus vallonnée que Belize City et la population est plus typée espagnole, maya que les précédentes villes qui sont plus afro-américaines, on est plus proche de la frontière du Guatemala.

Les maisons y sont aussi très colorées, jaune, orange, bleu, ici pas peur du ridicule, mais ce n’est pas dérangeant. Cela fait même très joyeux. On peut se promener tranquillement dans les rues, on ne se sent pas dévisager. Le lieu le plus animé est le centre ville proche de l’arrêt de bus, zone piétonnière, avec restaurants, magasins et tours opérateurs.

A coté de la guesthouse, il y a un magasin de chocolat. Je ne savais pas que le Bélize possédait un grand nombre d’exploitation de cacao et était un grand producteur. J’ai voulu tenter leur « traditional hot chocolate », et bien c’est pas terrible, en gros c’est de l’eau chaude gout cacao, rien à voir avec notre vrai chocolat chaud.

« Ajaw Chocolate » est une petite entreprise qui propose la visite d’une ferme, de gouter différents types de chocolat et même d’en fabriquer. Pour environ 30$US. Ça peut être une activité intéressante si vous êtes fan de chocolat.

J’ai découvert aussi qu’un des plus gros hôtel de la ville, le San Ignacio Resort Hotel avait en son sein, une réserve protégée d’iguanes verts. Il propose des visites toutes les heures pour 9$US. On rentre dans leur espace, on peut les caresser et leur donner a manger.

Il y en a même un handicapé, Ziggy, il s’appelle Ziggy car il a problème d’os, il est tout tordu le pauvre.

Les iguanes sont élevés leur premier mois en captivité avant d’être relâché dans la nature, leur population diminue car pourchassée par des prédateurs tels que les jaguars ou la diminution de leur habitat. Le site de l’hôtel propose des PDF intéressants sur leur histoire.

En continuant la route, on arrive en haut de la ville, où se trouvent d’anciennes ruines. Non, pas un hospice, mais de vieilles ruines maya en pierre. Le site s’appelle Cahal Pech et on peut le visiter soit seul soit avec un guide, seulement 10$BZ l’entrée. Je n’ai pas demandé le prix d’un guide, ils attendent à l’entrée si cela vous tente. Plus d’infos historique ici ou ici.

Xunantunich

Au sud de la ville de San Ignacio, proche de la frontière et de la ville de Benque, se trouve un des plus gros site Maya du Bélize. Un peu plus vaste et imposant que Cahal Pech.

Les premières études de Xunantunich ont été réalisées à la fin des années 1800, mais la plupart des fouilles ont été effectuées dans les années 1900 par une équipe de chercheurs des universités américaines. Le nom Xunantunich se traduit par « femme de pierre » et est dérivé de la légende historique locale sur le fantôme d’une femme qui aurait jadis occupé la place.

À son apogée entre les années 250 et 900 apr J.C, Xunantunich comptait une population de 10.000 mayas et les faits suggèrent qu’il s’agissait d’un important centre socio-politique. Les chercheurs pensent aussi que c’était l’un des principaux lieux d’enterrement pour l’élite.

Le plus haut bâtiment, El Castillo, est la deuxième plus grande pyramide du pays, avec une hauteur de 135 pieds (41 m). Les archéologues pensent que cette structure a été construite sur 2000 ans, en commençant vers 1200 av J.C. et se terminant approximativement en l’an 900 apr J.C. Les visiteurs de la zone peuvent monter en haut pour avoir une vue panoramique de la ville et de la forêt environnante.

L’arbre de Ceiba, encore vénéré comme « l’arbre de vie », est l’arbre le plus haut et le plus commun dans le paysage, plus de 200 pieds (60 m) pour certains.

Xunantunich est connu pour avoir sur ses façades des sculptures en stuc encore en bon état (certes restaurées), appelées frises, représentant des masques, la lune et d’autres symboles importants de la mythologie maya.

Pour aller à Xunantunich, prendre un bus au centre ville de San Ignacio direction Benque. Le trajet prends une vingtaine de minutes et vous coutera 2 $BZ. Les premiers bus partent vers les 6h30 et passent toutes les 30 minutes environ.  Descendre au panneau indiquant l’entrée du site.

Ensuite prendre le ferry, exploité manuellement, pour passer de l’autre coté. Celui ci est gratuit et permet de traverser le fleuve. Seuls vos nom et origine vous seront demandés.

Pour arriver à l’entrée, ceux qui n’ont pas de véhicule doivent marcher un peu plus de 1 km ou louer un cheval. Vous aurez peut être l’occasion de croiser en chemin iguanes, singes, chèvres ou autre animal trainant dans les parages.

L’entrée du site coute 10$BZ, pas besoin de montrer d’ID. Vous avez accès au petit musée qui se trouve juste après le contrôle de billet et bien sur, au reste du site. La visite peut vous prendre de 1 à 3h selon votre rythme.

Pour le retour, faire le chemin inverse. N’oublier pas de rentrer avant la fermeture du ferry, demander aux employés à l’aller en cas de doute. Attendre le bus sur la voie d’en face direction Belmopan ou Belize City, ils s’arrêtent à San Ignacio. Il vous en coutera 2$BZ aussi.

Quitter le Bélize

Pour se rendre au Guatemala, rien de plus simple, prendre le même bus que pour Xunantunich direction Benque au centre de bus de San Ignacio.

Au terminal, il vous restera quelques km avant le passage de la frontière. Des taxis attendent pour vous y emmener. A pied cela peut être long. Essayer de trouver d’autres locaux ou touristes pour partager le voyage, environ 5$BZ par personne.

Au poste frontière, des rabatteurs tentent de vous échanger vos derniers $BZ contre des Quetzals Guatémaltèque à taux pas du tout intéressant. Vous pouvez toujours tenter de négocier le taux, pour nous ça a fonctionné mais pas au meilleur taux non plus. J’ai aussi échangé quelques euros car j’avais pas assez de $BZ pour payer le voyage d’après. Car de l’autre coté, pour vous rendre à votre destination au Guatemala, il vous faudra des QTZ pour prendre un taxi ou un collectivo.

Au passage de frontière on pourra vous demander de remplir un questionnaire de satisfaction sur votre séjour au Belize. Rien d’engageant. Ensuite il faudra passer à la caisse et payer 40$BZ de taxes de sortie du pays. Et oui ici on ne paye pas de visas à l’entrée mais à la sortie. Donc pensez bien à garder 40$BZ en réserve et ne pas tout échanger ou dépenser avant. Passez ensuite au contrôle du passeport pour un petit tampon de sortie du territoire. Attention à ne pas prendre tout de suite un taxi et penser à passer à l’immigration avant, car oui il faut un tampon d’entrée au Guatemala. On ne vous demande rien, rien à payer, rien à justifier.

Bye Bye le Bélize et Bienvenue au Guatemala.

 

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