Belize

Hopkins

Hopkins est un petit village situé sur la côte sud-est du Belize, connu comme étant le village le plus amical dans le pays et est principalement habité par le peuple Garifuna. Peuple afro-caribéen originaire des îles des Caraïbes, mélange ethnique entre les africains ramenés et asservis par les britanniques et la population indigène locales.
Après un soulèvement contre les Britanniques, les Garifuna ont été contraints de fuir vers l’ouest, pour finalement atterrir sur les côtes du Belize il y a plus de 200 ans. Au Belize, le 19 novembre est leur fête nationale qui célèbre leur établissement.

Seulement environ 1 000 personnes vivent ici, et la plupart d’entre elles continuent à vivre de l’agriculture et de la pêche.

Grâce au beau cadre naturel et à l’hospitalité authentique des habitants, Hopkins devient de plus en plus une destination touristique populaire. En plus d’une petite sélection de bars, restaurants et boutiques de cadeaux, les visiteurs peuvent également participer à des expériences culturelles locales qui comprennent l’apprentissage de la fabrication des aliments traditionnels ainsi que la danse et la musique.

Comment se rendre à Hopkins ?

Pour aller à Hopkins du nord, c’est à dire de Belize City, Belmopan ou Dangriga, il faut prendre un bus direction Punta Gorda. Ces bus s’arrêtent au croisement de la Southern Highway et de la route pour Hopkins. Il faut ensuite parcourir les 7 km restant à pied ou en taxi. Il y en a toujours un qui attends au croisement. Vous serez rarement seul à descendre donc il sera simple de partager les frais de taxi. Dans les 10-15$BZ il me semble. Je ne suis pas sur qu’il existe des bus qui aillent directement au cente ville dans ce sens.

Pour aller à Hopkins à partir de Placencia, deux possibilités, soit partir tôt et refaire le trajet inverse, c’est à dire prendre le bateau de Hokey Pokey jusqu’à Independence puis prendre le bus au terminal et remonter jusqu’à l’embranchement de Hopkins. Et pareil prendre le taxi.

Sinon attendre le bus de 10H30 (suivant à 12h15) qui part de Placencia et qui va directement à Hopkins pour seulement 7$BZ, comme j’ai fait. Un peu plus d’une heure de trajet, on perd une matinée car le bus est tard, mais au moins on arrive à destination sans changer de transport et à moindre coût.

Quoi faire à Hopkins ?

Visite de la ville

Pour visiter la ville le plus simple est de louer un vélo, demi journée (15$Bz) ou Journée (20$BZ) comme vous voulez. A pied c’est possible aussi pour prendre son temps et marcher sur la plage.

La ville est constituée de deux axes au nord et d’un axe principale au sud qui sont censés être en « One Way ». Sauf que dans le sud, l’autre sens n’est pas bitumé, du coup le sens unique se transforme en double sens et faut faire attention quand on l’emprunte.

Le plus choquant, est que si on va voir vraiment tout au sud de la ville, au bout de la péninsule, on arrive dans des quartiers très riches, avec des villas hors du commun. De grandes maisons avec des garages à bateaux et/ou yachts qui ont accès sur la mer. Une grande marina est d’ailleurs en construction actuellement à l’extrémité. J’ai même pas pu y passer à vélo. Et là rien à voir avec le peuple Garifuna, ce sont de riches américains qui vivent ici. Villa à louer ou maisons de vacances sans doute.

Les activités proposées par la ville sont moindre par rapport à ce que j’ai pu trouver dans les précédentes. Il y a beaucoup moins de tours opérateurs. Le snorkeling est rarement proposé. Ici c’est plutôt la découverte de la nature et des parcs avoisinants. Mais il y a toujours possibilité d’aller voir les sites mayas éloignés.

Parcs Nationaux

Il y a deux parcs, le Cockscomb Wildlife Basin Sanctuary and Jaguar Preserve, et le Mayflower Bocawina National Parc. Ils se situent à 20/25 km à peu près de distance d’Hopkins respectivement au sud et au nord. Pour y aller c’est soit tour opérateur soit taxi moyennant 90$US. Ces parcs ont l’avantage de pouvoir être fait en autonomie. Dommage que du coup le taxi coute si cher. On peut réduire le prix jusqu’à 40$US si on partage le taxi mais je n’ai trouvé personne. Au final, j’ai pris mon courage à deux pieds et j’ai pédalé jusqu’au parc.

Voir mon article sur Cockscomb.

Où dormir ?

Je n’ai pas trop regardé le type de logement proposé et la quantité. Les premiers prix en auberges de jeunesse nous amènent à deux choix, le Funky Dodo Backpackers Hostel ou le Tania’s Guesthouse. Le premier a l’avantage d’être au centre ville à coté du terminal de bus, mais du coup je me suis plutôt intéressé à chez Tania qui propose des chambres individuelles. Moins convivial, l’accès à la cuisine est payant (5$BZ), douche sombre et froide mais Tania est très sympathique, de bons conseils et je voulais un peu de tranquillité.

Où manger ?

Il y a plusieurs petits restaurants locaux le long de la route principale proposant tacos, burritos et autres spécialités au poulet.

Sinon il y a le Driftwood Beach Bar & Pizza Shack où on peut manger, pizza, burger ou tacos, et en prime il y a des représentations de danse et musique Garifuna. Donc lieu sympa pour boire un verre et manger un morceau en regardant le spectacle.

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Musique traditionnelle Garifuna.

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Danse traditionnelle Garifuna

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Bilan

Hopkins est un petit détour obligatoire pour découvrir un style de vie et une culture différente par rapport au reste du Belize. Dans le même style, vous pouvez aussi aller faire un tour du coté de Livingston coté Guatemala tout au sud.

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