Guatemala,  Randonnées

Tikal

Un peu d’histoire ?

Le nom de Tikal est dérivé du mot yucatèque « ti ak’al« , qui est un mot relativement récent signifiant « au trou d’eau« . Selon une autre interprétation, il pourrait signifier « le lieu des voix« , « lieu des langues« , ou « lieu des échos » en langue maya itza. Quoi qu’il en soit, Tikal n’est pas l’ancien nom du site, mais plutôt le nom qui lui a été attribué peu après sa découverte dans les années 1840. Les inscriptions hiéroglyphiques découvertes dans les ruines se référent à la cité antique sous le terme de « Yax Mutal » ou « Yax Mutul« , « Premier Mutal« .

Édifiée à partir du IVe siècle avant J.-C. dans le bassin du Petén, au nord de l’actuel Guatemala, Tikal est l’Angkor Vat des Amériques. Durant son âge d’or, entre 200 et 900, la capitale du plus puissant royaume bâti par les Mayas domina, depuis cette région, toute la péninsule du Yucatán, au sud du Mexique. Au sein de cette civilisation précolombienne, la cité-Etat joua un rôle prédominant sur les plans militaire, politique et culturel. Mais après l’écroulement de l’empire maya, à la fin du Xe siècle, ses quelque 100 000 habitants l’abandonnèrent, et la jungle l’engloutit. Ce n’est qu’en 1848 qu’une expédition découvrit ses ruines, et il fallut attendre encore plus d’un siècle pour qu’elles fassent l’objet de fouilles sérieuses.

Aujourd’hui, Tikal constitue l’une des attractions touristiques majeures du Guatemala. Sa partie principale, ouverte à la visite, s’étend sur 16 kilomètres carrés, et regroupe la plupart des monuments dignes d’intérêt.

Au centre, la Grande Place s’entoure de quatre ensembles architecturaux.

Côté est, le temple du Grand Jaguar lance vers le ciel sa structure pyramidale à neuf degrés, surmontée d’une crête qui culmine à 47 mètres de hauteur. Érigé vers 734, il héberge le tombeau de Jasaw Chan K’awiil (surnommé « le Seigneur Chocolat »), vingt-sixième roi de la dynastie de Tikal, qui en compta au moins trente-trois.

Face à lui se dresse, sur 38 mètres, le temple des Masques, probable sépulture de son épouse, Lachan Unen Mo’.

Au nord, on accède à un empilement de bâtiments plus anciens flanqués d’escaliers, et qui servirent à d’autres inhumations royales. Au sud, enfin, l’Acropole centrale aligne sur 215 mètres plusieurs palais ouverts sur des patios, utilisés comme résidences honorifiques mais sans doute aussi par l’administration.

Au sud-ouest de la Grande Place, se trouve un deuxième complexe de trente-trois structures, dont une pyramide de 30 mètres ornée de masques en stuc à l’effigie du dieu Soleil. Ce groupe fut baptisé « Le Monde perdu« , car au moment de sa découverte, la végétation luxuriante qui l’envahissait rappela aux archéologues l’ambiance du livre éponyme de Conan Doyle, le créateur de Sherlock Holmes.

D’autres sanctuaires sont disséminés alentour, dont, tout à l’ouest, le temple IV, le plus haut édifice précolombien (65 mètres). Son sommet offre une vue saisissante sur la totalité du site.

Entre ces différents bâtiments, des sentiers courent à travers un parc national, à l’ombre des grands kapokiers, l’arbre sacré des Mayas. Cette profusion de monuments ne constitue que la partie émergée de l’iceberg : à son apogée, la cité s’étendait sur plus de 60 kilomètres carrés.

Seule une infime partie de la cité a été dégagée et fouillée !!

(Sources)

Comment se rendre à Tikal ?

Comme beaucoup le conseille, je pars très tôt le matin, 5h, avant le lever du jour (aie! ça pique!), pour prendre le premier minibus qui se rend à Tikal et profiter de l’aube sur place et espérer voir et entendre les animaux de la forêt. En chemin je croise un des français de l’auberge, accompagné de deux espagnoles qui attendait un bus réservé la veille mais qui au final n’est jamais passé. Par conséquent, nous irons attendre le bus et ferons une partie du parc ensemble.

Malheureusement, le premier minibus arrive que vers les 6h30, après plus de 45 min d’attente. compter 25Qtz l’aller et la même au retour. Il y a presque 28km entre El Remate et l’entrée du parc. Au bout d’une dizaine de km, le minibus s’arrête au guichet situé à l’entrée de la réserve, pour nous faire descendre et acheter les billets d’entrée, 150Qtz . Il faut présenter sa pièce d’identité à l’achat du billet. Une copie du passeport suffit, je n’avais pas l’original sur moi.

Plus tard, arrivé à la vraie entrée, on présente simplement le billet acheté précédemment pour passer, en échange d’un bracelet, qui permet sans doute de ressortir pour aller au musée ou aller manger aux restaurants alentours.

Le parc peut se visiter seul ou accompagné d’un guide que vous trouverez sur place ou que vous aurez pris par un tour opérateur qui vous aura amené sur le site aussi. J’ai choisi de faire la visite sans guide, mes compagnons de route n’en voulaient pas non plus.

Des plans du site sont en vente à l’entrée. Sinon il y a des panneaux tout le long des chemins pour vous indiquer ou vous êtes et les lieux à voir. Vous pouvez demander à votre auberge s’ils en ont un, laissés par d’anciens locataires.

Plan de Tikal dans le Parc

La zone à parcourir est vraiment importante car les ruines sont disséminées un peu partout dans la foret. Ci dessous mon parcours en exemple pour vous donner une idée :

Total distance: 15291 m
Max elevation: 340 m
Min elevation: 228 m
Total time: 07:10:43
Download file: 2020_01_14_Tikal.gpx

Pour infos, il est possible de loger dans les hôtels du site ou de camper sur place pour y être à l’ouverture. Vous pouvez aussi acheter des billets avec une extensions « Lever de Soleil » et « Coucher de Soleil » (100Qtz chacune). C’est un peu cher je trouve mais il me semble que c’est pour le guide accompagnateur obligatoire à ces horaires. J’ai entendu dire que l’on voit un beau lever et/ou un beau coucher qu’une fois sur 10, du coup j’ai pas tenté l’expérience. Le coucher sur le lac fut suffisant pour moi.

Le site est vraiment immense et intéressant, j’ai apprécié me balader dans cette jungle car même s’il y a beaucoup de touristes qui visitent le site, il est tellement grand que l’on croise rarement les gens, mis à part sur la place centrale bien sur. On a vraiment l’impression d’être seul dans la jungle avec parfois un cri de singe hurleur, un coati ou un toucan qui passe. C’est un passage obligatoire au Guatemala.

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